Bibliographie<\/strong><\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Merci et \u00e0 bient\u00f4t pour une prochaine interview, si tu es disponible.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Bibliographie<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Oui, comme vous au Flyer je suppose. J\u2019ai rencontr\u00e9 des m\u00e9decins qui ne voyaient pas l\u2019int\u00e9r\u00eat pour leurs patients, encore consommateurs occasionnels. D\u2019autres qui l\u2019avaient propos\u00e9 \u00e0 des patients qui l\u2019ont refus\u00e9. Beaucoup r\u00e9fl\u00e9chissent en \u00e9quipe \u00e0 une utilisation prochaine, notamment en milieu p\u00e9nitentiaire, car la suppression de la d\u00e9livrance quotidienne est un avantage ind\u00e9niable, pour l\u2019institution certes mais aussi pour les patients. L\u2019avenir nous dira assez vite la place de ces formes \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Merci et \u00e0 bient\u00f4t pour une prochaine interview, si tu es disponible.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Bibliographie<\/strong><\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Tu as eu des \u00e9changes avec des prescripteurs de Buvidal ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Oui, comme vous au Flyer je suppose. J\u2019ai rencontr\u00e9 des m\u00e9decins qui ne voyaient pas l\u2019int\u00e9r\u00eat pour leurs patients, encore consommateurs occasionnels. D\u2019autres qui l\u2019avaient propos\u00e9 \u00e0 des patients qui l\u2019ont refus\u00e9. Beaucoup r\u00e9fl\u00e9chissent en \u00e9quipe \u00e0 une utilisation prochaine, notamment en milieu p\u00e9nitentiaire, car la suppression de la d\u00e9livrance quotidienne est un avantage ind\u00e9niable, pour l\u2019institution certes mais aussi pour les patients. L\u2019avenir nous dira assez vite la place de ces formes \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Merci et \u00e0 bient\u00f4t pour une prochaine interview, si tu es disponible.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Bibliographie<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Je ferai ce que j\u2019ai fait pour la m\u00e9thadone dans les ann\u00e9es 2000, r\u00e9serv\u00e9e au milieu sp\u00e9cialis\u00e9 mais dont les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes avaient besoin pour leurs patients injecteurs de bupr\u00e9norphine. C\u2019est-\u00e0-dire cr\u00e9er ou renforcer le lien entre la m\u00e9decine de ville et le milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Faire en sorte que les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes qui ont beaucoup de patients en fin de carri\u00e8re de MSO puissent \u00eatre inform\u00e9s de ces nouvelles formes de bupr\u00e9norphine (ce qui n\u2019est pas le cas actuellement), en informer \u00e0 leur tour leurs patients et les adresser \u00e0 un CSAPA ou un service hospitalier pour mettre en place le traitement. Informer les m\u00e9decins des services sp\u00e9cialis\u00e9s est certes une \u00e9tape obligatoire, mais compte-tenu du fait qu\u2019ils suivent moins de 20% des patients sous bupr\u00e9norphine et pas forc\u00e9ment les meilleurs candidats \u00e0 une lib\u00e9ration prolong\u00e9e, il faudra sortir de cette orni\u00e8re.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Tu as eu des \u00e9changes avec des prescripteurs de Buvidal ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Oui, comme vous au Flyer je suppose. J\u2019ai rencontr\u00e9 des m\u00e9decins qui ne voyaient pas l\u2019int\u00e9r\u00eat pour leurs patients, encore consommateurs occasionnels. D\u2019autres qui l\u2019avaient propos\u00e9 \u00e0 des patients qui l\u2019ont refus\u00e9. Beaucoup r\u00e9fl\u00e9chissent en \u00e9quipe \u00e0 une utilisation prochaine, notamment en milieu p\u00e9nitentiaire, car la suppression de la d\u00e9livrance quotidienne est un avantage ind\u00e9niable, pour l\u2019institution certes mais aussi pour les patients. L\u2019avenir nous dira assez vite la place de ces formes \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Merci et \u00e0 bient\u00f4t pour une prochaine interview, si tu es disponible.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Bibliographie<\/strong><\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Mais Buvidal et Sixmo sont r\u00e9serv\u00e9 au milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Que faut-il faire pour que les patients \u2018rencontrent\u2019 le produit. Tu ferais quoi \u00e0 la place des laboratoires qui s\u2019occupent de ces m\u00e9dicaments ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Je ferai ce que j\u2019ai fait pour la m\u00e9thadone dans les ann\u00e9es 2000, r\u00e9serv\u00e9e au milieu sp\u00e9cialis\u00e9 mais dont les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes avaient besoin pour leurs patients injecteurs de bupr\u00e9norphine. C\u2019est-\u00e0-dire cr\u00e9er ou renforcer le lien entre la m\u00e9decine de ville et le milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Faire en sorte que les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes qui ont beaucoup de patients en fin de carri\u00e8re de MSO puissent \u00eatre inform\u00e9s de ces nouvelles formes de bupr\u00e9norphine (ce qui n\u2019est pas le cas actuellement), en informer \u00e0 leur tour leurs patients et les adresser \u00e0 un CSAPA ou un service hospitalier pour mettre en place le traitement. Informer les m\u00e9decins des services sp\u00e9cialis\u00e9s est certes une \u00e9tape obligatoire, mais compte-tenu du fait qu\u2019ils suivent moins de 20% des patients sous bupr\u00e9norphine et pas forc\u00e9ment les meilleurs candidats \u00e0 une lib\u00e9ration prolong\u00e9e, il faudra sortir de cette orni\u00e8re.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Tu as eu des \u00e9changes avec des prescripteurs de Buvidal ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Oui, comme vous au Flyer je suppose. J\u2019ai rencontr\u00e9 des m\u00e9decins qui ne voyaient pas l\u2019int\u00e9r\u00eat pour leurs patients, encore consommateurs occasionnels. D\u2019autres qui l\u2019avaient propos\u00e9 \u00e0 des patients qui l\u2019ont refus\u00e9. Beaucoup r\u00e9fl\u00e9chissent en \u00e9quipe \u00e0 une utilisation prochaine, notamment en milieu p\u00e9nitentiaire, car la suppression de la d\u00e9livrance quotidienne est un avantage ind\u00e9niable, pour l\u2019institution certes mais aussi pour les patients. L\u2019avenir nous dira assez vite la place de ces formes \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Merci et \u00e0 bient\u00f4t pour une prochaine interview, si tu es disponible.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Bibliographie<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Bien s\u00fbr. Il faut que les bupr\u00e9norphines \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e trouvent leur public, constitu\u00e9 de patients qui fr\u00e9quentent surtout les cabinets de m\u00e9decine de ville.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Mais Buvidal et Sixmo sont r\u00e9serv\u00e9 au milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Que faut-il faire pour que les patients \u2018rencontrent\u2019 le produit. Tu ferais quoi \u00e0 la place des laboratoires qui s\u2019occupent de ces m\u00e9dicaments ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Je ferai ce que j\u2019ai fait pour la m\u00e9thadone dans les ann\u00e9es 2000, r\u00e9serv\u00e9e au milieu sp\u00e9cialis\u00e9 mais dont les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes avaient besoin pour leurs patients injecteurs de bupr\u00e9norphine. C\u2019est-\u00e0-dire cr\u00e9er ou renforcer le lien entre la m\u00e9decine de ville et le milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Faire en sorte que les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes qui ont beaucoup de patients en fin de carri\u00e8re de MSO puissent \u00eatre inform\u00e9s de ces nouvelles formes de bupr\u00e9norphine (ce qui n\u2019est pas le cas actuellement), en informer \u00e0 leur tour leurs patients et les adresser \u00e0 un CSAPA ou un service hospitalier pour mettre en place le traitement. Informer les m\u00e9decins des services sp\u00e9cialis\u00e9s est certes une \u00e9tape obligatoire, mais compte-tenu du fait qu\u2019ils suivent moins de 20% des patients sous bupr\u00e9norphine et pas forc\u00e9ment les meilleurs candidats \u00e0 une lib\u00e9ration prolong\u00e9e, il faudra sortir de cette orni\u00e8re.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Tu as eu des \u00e9changes avec des prescripteurs de Buvidal ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Oui, comme vous au Flyer je suppose. J\u2019ai rencontr\u00e9 des m\u00e9decins qui ne voyaient pas l\u2019int\u00e9r\u00eat pour leurs patients, encore consommateurs occasionnels. D\u2019autres qui l\u2019avaient propos\u00e9 \u00e0 des patients qui l\u2019ont refus\u00e9. Beaucoup r\u00e9fl\u00e9chissent en \u00e9quipe \u00e0 une utilisation prochaine, notamment en milieu p\u00e9nitentiaire, car la suppression de la d\u00e9livrance quotidienne est un avantage ind\u00e9niable, pour l\u2019institution certes mais aussi pour les patients. L\u2019avenir nous dira assez vite la place de ces formes \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Merci et \u00e0 bient\u00f4t pour une prochaine interview, si tu es disponible.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Bibliographie<\/strong><\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Donc il y a de la place pour ces m\u00e9dicaments ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Bien s\u00fbr. Il faut que les bupr\u00e9norphines \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e trouvent leur public, constitu\u00e9 de patients qui fr\u00e9quentent surtout les cabinets de m\u00e9decine de ville.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Mais Buvidal et Sixmo sont r\u00e9serv\u00e9 au milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Que faut-il faire pour que les patients \u2018rencontrent\u2019 le produit. Tu ferais quoi \u00e0 la place des laboratoires qui s\u2019occupent de ces m\u00e9dicaments ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Je ferai ce que j\u2019ai fait pour la m\u00e9thadone dans les ann\u00e9es 2000, r\u00e9serv\u00e9e au milieu sp\u00e9cialis\u00e9 mais dont les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes avaient besoin pour leurs patients injecteurs de bupr\u00e9norphine. C\u2019est-\u00e0-dire cr\u00e9er ou renforcer le lien entre la m\u00e9decine de ville et le milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Faire en sorte que les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes qui ont beaucoup de patients en fin de carri\u00e8re de MSO puissent \u00eatre inform\u00e9s de ces nouvelles formes de bupr\u00e9norphine (ce qui n\u2019est pas le cas actuellement), en informer \u00e0 leur tour leurs patients et les adresser \u00e0 un CSAPA ou un service hospitalier pour mettre en place le traitement. Informer les m\u00e9decins des services sp\u00e9cialis\u00e9s est certes une \u00e9tape obligatoire, mais compte-tenu du fait qu\u2019ils suivent moins de 20% des patients sous bupr\u00e9norphine et pas forc\u00e9ment les meilleurs candidats \u00e0 une lib\u00e9ration prolong\u00e9e, il faudra sortir de cette orni\u00e8re.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Tu as eu des \u00e9changes avec des prescripteurs de Buvidal ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Oui, comme vous au Flyer je suppose. J\u2019ai rencontr\u00e9 des m\u00e9decins qui ne voyaient pas l\u2019int\u00e9r\u00eat pour leurs patients, encore consommateurs occasionnels. D\u2019autres qui l\u2019avaient propos\u00e9 \u00e0 des patients qui l\u2019ont refus\u00e9. Beaucoup r\u00e9fl\u00e9chissent en \u00e9quipe \u00e0 une utilisation prochaine, notamment en milieu p\u00e9nitentiaire, car la suppression de la d\u00e9livrance quotidienne est un avantage ind\u00e9niable, pour l\u2019institution certes mais aussi pour les patients. L\u2019avenir nous dira assez vite la place de ces formes \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Merci et \u00e0 bient\u00f4t pour une prochaine interview, si tu es disponible.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Bibliographie<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Je pense qu\u2019il s\u2019agit effectivement d\u2019autre chose. Je dirai qu\u2019ils sont des \u00ab m\u00e9dicaments de substitution aux MSO \u00bb pour ne pas dire des \u00ab m\u00e9dicaments de sevrage des MSO \u00bb s\u2019adressant aux patients sous MSO en phase finale diront beaucoup de ceux avec qui j\u2019ai pu en parler. C\u2019est-\u00e0-dire \u00e0 faible posologie sans consommations r\u00e9cr\u00e9atives d\u2019opio\u00efdes et surtout g\u00ean\u00e9s par la prise quotidienne. Ceci \u00e9tant dit, tous les patients en fin de traitement ne sont pas g\u00ean\u00e9s par la prise quotidienne. Pour beaucoup, c\u2019est un rituel bien ancr\u00e9 et la perspective de supprimer la prise quotidienne de bupr\u00e9norphine ou de m\u00e9thadone peut \u00eatre angoissante.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Donc il y a de la place pour ces m\u00e9dicaments ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Bien s\u00fbr. Il faut que les bupr\u00e9norphines \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e trouvent leur public, constitu\u00e9 de patients qui fr\u00e9quentent surtout les cabinets de m\u00e9decine de ville.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Mais Buvidal et Sixmo sont r\u00e9serv\u00e9 au milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Que faut-il faire pour que les patients \u2018rencontrent\u2019 le produit. Tu ferais quoi \u00e0 la place des laboratoires qui s\u2019occupent de ces m\u00e9dicaments ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Je ferai ce que j\u2019ai fait pour la m\u00e9thadone dans les ann\u00e9es 2000, r\u00e9serv\u00e9e au milieu sp\u00e9cialis\u00e9 mais dont les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes avaient besoin pour leurs patients injecteurs de bupr\u00e9norphine. C\u2019est-\u00e0-dire cr\u00e9er ou renforcer le lien entre la m\u00e9decine de ville et le milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Faire en sorte que les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes qui ont beaucoup de patients en fin de carri\u00e8re de MSO puissent \u00eatre inform\u00e9s de ces nouvelles formes de bupr\u00e9norphine (ce qui n\u2019est pas le cas actuellement), en informer \u00e0 leur tour leurs patients et les adresser \u00e0 un CSAPA ou un service hospitalier pour mettre en place le traitement. Informer les m\u00e9decins des services sp\u00e9cialis\u00e9s est certes une \u00e9tape obligatoire, mais compte-tenu du fait qu\u2019ils suivent moins de 20% des patients sous bupr\u00e9norphine et pas forc\u00e9ment les meilleurs candidats \u00e0 une lib\u00e9ration prolong\u00e9e, il faudra sortir de cette orni\u00e8re.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Tu as eu des \u00e9changes avec des prescripteurs de Buvidal ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Oui, comme vous au Flyer je suppose. J\u2019ai rencontr\u00e9 des m\u00e9decins qui ne voyaient pas l\u2019int\u00e9r\u00eat pour leurs patients, encore consommateurs occasionnels. D\u2019autres qui l\u2019avaient propos\u00e9 \u00e0 des patients qui l\u2019ont refus\u00e9. Beaucoup r\u00e9fl\u00e9chissent en \u00e9quipe \u00e0 une utilisation prochaine, notamment en milieu p\u00e9nitentiaire, car la suppression de la d\u00e9livrance quotidienne est un avantage ind\u00e9niable, pour l\u2019institution certes mais aussi pour les patients. L\u2019avenir nous dira assez vite la place de ces formes \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Merci et \u00e0 bient\u00f4t pour une prochaine interview, si tu es disponible.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Bibliographie<\/strong><\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Donc Buvidal et Sixmo, quelle est leur fonction, si ce ne sont pas des MSO ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Je pense qu\u2019il s\u2019agit effectivement d\u2019autre chose. Je dirai qu\u2019ils sont des \u00ab m\u00e9dicaments de substitution aux MSO \u00bb pour ne pas dire des \u00ab m\u00e9dicaments de sevrage des MSO \u00bb s\u2019adressant aux patients sous MSO en phase finale diront beaucoup de ceux avec qui j\u2019ai pu en parler. C\u2019est-\u00e0-dire \u00e0 faible posologie sans consommations r\u00e9cr\u00e9atives d\u2019opio\u00efdes et surtout g\u00ean\u00e9s par la prise quotidienne. Ceci \u00e9tant dit, tous les patients en fin de traitement ne sont pas g\u00ean\u00e9s par la prise quotidienne. Pour beaucoup, c\u2019est un rituel bien ancr\u00e9 et la perspective de supprimer la prise quotidienne de bupr\u00e9norphine ou de m\u00e9thadone peut \u00eatre angoissante.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Donc il y a de la place pour ces m\u00e9dicaments ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Bien s\u00fbr. Il faut que les bupr\u00e9norphines \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e trouvent leur public, constitu\u00e9 de patients qui fr\u00e9quentent surtout les cabinets de m\u00e9decine de ville.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Mais Buvidal et Sixmo sont r\u00e9serv\u00e9 au milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Que faut-il faire pour que les patients \u2018rencontrent\u2019 le produit. Tu ferais quoi \u00e0 la place des laboratoires qui s\u2019occupent de ces m\u00e9dicaments ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Je ferai ce que j\u2019ai fait pour la m\u00e9thadone dans les ann\u00e9es 2000, r\u00e9serv\u00e9e au milieu sp\u00e9cialis\u00e9 mais dont les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes avaient besoin pour leurs patients injecteurs de bupr\u00e9norphine. C\u2019est-\u00e0-dire cr\u00e9er ou renforcer le lien entre la m\u00e9decine de ville et le milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Faire en sorte que les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes qui ont beaucoup de patients en fin de carri\u00e8re de MSO puissent \u00eatre inform\u00e9s de ces nouvelles formes de bupr\u00e9norphine (ce qui n\u2019est pas le cas actuellement), en informer \u00e0 leur tour leurs patients et les adresser \u00e0 un CSAPA ou un service hospitalier pour mettre en place le traitement. Informer les m\u00e9decins des services sp\u00e9cialis\u00e9s est certes une \u00e9tape obligatoire, mais compte-tenu du fait qu\u2019ils suivent moins de 20% des patients sous bupr\u00e9norphine et pas forc\u00e9ment les meilleurs candidats \u00e0 une lib\u00e9ration prolong\u00e9e, il faudra sortir de cette orni\u00e8re.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Tu as eu des \u00e9changes avec des prescripteurs de Buvidal ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Oui, comme vous au Flyer je suppose. J\u2019ai rencontr\u00e9 des m\u00e9decins qui ne voyaient pas l\u2019int\u00e9r\u00eat pour leurs patients, encore consommateurs occasionnels. D\u2019autres qui l\u2019avaient propos\u00e9 \u00e0 des patients qui l\u2019ont refus\u00e9. Beaucoup r\u00e9fl\u00e9chissent en \u00e9quipe \u00e0 une utilisation prochaine, notamment en milieu p\u00e9nitentiaire, car la suppression de la d\u00e9livrance quotidienne est un avantage ind\u00e9niable, pour l\u2019institution certes mais aussi pour les patients. L\u2019avenir nous dira assez vite la place de ces formes \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Merci et \u00e0 bient\u00f4t pour une prochaine interview, si tu es disponible.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Bibliographie<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin :<\/strong> De mon point de vue, les bupr\u00e9norphines \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e ne sont pas des MSO (M\u00e9dicaments de Substitution Opiac\u00e9e) au sens o\u00f9 on l\u2019entend pour la m\u00e9thadone ou la bupr\u00e9norphine. En effet, le concept de MSO qui remonte aux ann\u00e9es 60 repose sur l\u2019id\u00e9e qu\u2019un opio\u00efde \u00e0 longue dur\u00e9e d\u2019action (on parle ici de 24 heures) pouvait en une prise remplacer l\u2019h\u00e9ro\u00efne aupr\u00e8s d\u2019usagers d\u00e9pendants et consommateurs pluriquotidiens. Le tout, dans une approche de r\u00e9duction des risques permettant qu\u2019un usager sous m\u00e9thadone puisse avoir acc\u00e8s \u00e0 des seringues propres et que les consommations pendant le traitement soient accept\u00e9es. Dans le cas des bupr\u00e9norphines \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e actuellement propos\u00e9es, elles n\u2019entrent pas dans cette approche globale \u00ab substitution \u2013 RdR \u00bb.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Donc Buvidal et Sixmo, quelle est leur fonction, si ce ne sont pas des MSO ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Je pense qu\u2019il s\u2019agit effectivement d\u2019autre chose. Je dirai qu\u2019ils sont des \u00ab m\u00e9dicaments de substitution aux MSO \u00bb pour ne pas dire des \u00ab m\u00e9dicaments de sevrage des MSO \u00bb s\u2019adressant aux patients sous MSO en phase finale diront beaucoup de ceux avec qui j\u2019ai pu en parler. C\u2019est-\u00e0-dire \u00e0 faible posologie sans consommations r\u00e9cr\u00e9atives d\u2019opio\u00efdes et surtout g\u00ean\u00e9s par la prise quotidienne. Ceci \u00e9tant dit, tous les patients en fin de traitement ne sont pas g\u00ean\u00e9s par la prise quotidienne. Pour beaucoup, c\u2019est un rituel bien ancr\u00e9 et la perspective de supprimer la prise quotidienne de bupr\u00e9norphine ou de m\u00e9thadone peut \u00eatre angoissante.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Donc il y a de la place pour ces m\u00e9dicaments ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Bien s\u00fbr. Il faut que les bupr\u00e9norphines \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e trouvent leur public, constitu\u00e9 de patients qui fr\u00e9quentent surtout les cabinets de m\u00e9decine de ville.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Mais Buvidal et Sixmo sont r\u00e9serv\u00e9 au milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Que faut-il faire pour que les patients \u2018rencontrent\u2019 le produit. Tu ferais quoi \u00e0 la place des laboratoires qui s\u2019occupent de ces m\u00e9dicaments ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Je ferai ce que j\u2019ai fait pour la m\u00e9thadone dans les ann\u00e9es 2000, r\u00e9serv\u00e9e au milieu sp\u00e9cialis\u00e9 mais dont les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes avaient besoin pour leurs patients injecteurs de bupr\u00e9norphine. C\u2019est-\u00e0-dire cr\u00e9er ou renforcer le lien entre la m\u00e9decine de ville et le milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Faire en sorte que les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes qui ont beaucoup de patients en fin de carri\u00e8re de MSO puissent \u00eatre inform\u00e9s de ces nouvelles formes de bupr\u00e9norphine (ce qui n\u2019est pas le cas actuellement), en informer \u00e0 leur tour leurs patients et les adresser \u00e0 un CSAPA ou un service hospitalier pour mettre en place le traitement. Informer les m\u00e9decins des services sp\u00e9cialis\u00e9s est certes une \u00e9tape obligatoire, mais compte-tenu du fait qu\u2019ils suivent moins de 20% des patients sous bupr\u00e9norphine et pas forc\u00e9ment les meilleurs candidats \u00e0 une lib\u00e9ration prolong\u00e9e, il faudra sortir de cette orni\u00e8re.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Tu as eu des \u00e9changes avec des prescripteurs de Buvidal ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Oui, comme vous au Flyer je suppose. J\u2019ai rencontr\u00e9 des m\u00e9decins qui ne voyaient pas l\u2019int\u00e9r\u00eat pour leurs patients, encore consommateurs occasionnels. D\u2019autres qui l\u2019avaient propos\u00e9 \u00e0 des patients qui l\u2019ont refus\u00e9. Beaucoup r\u00e9fl\u00e9chissent en \u00e9quipe \u00e0 une utilisation prochaine, notamment en milieu p\u00e9nitentiaire, car la suppression de la d\u00e9livrance quotidienne est un avantage ind\u00e9niable, pour l\u2019institution certes mais aussi pour les patients. L\u2019avenir nous dira assez vite la place de ces formes \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Merci et \u00e0 bient\u00f4t pour une prochaine interview, si tu es disponible.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Bibliographie<\/strong><\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Alors le concept en tant que tel ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin :<\/strong> De mon point de vue, les bupr\u00e9norphines \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e ne sont pas des MSO (M\u00e9dicaments de Substitution Opiac\u00e9e) au sens o\u00f9 on l\u2019entend pour la m\u00e9thadone ou la bupr\u00e9norphine. En effet, le concept de MSO qui remonte aux ann\u00e9es 60 repose sur l\u2019id\u00e9e qu\u2019un opio\u00efde \u00e0 longue dur\u00e9e d\u2019action (on parle ici de 24 heures) pouvait en une prise remplacer l\u2019h\u00e9ro\u00efne aupr\u00e8s d\u2019usagers d\u00e9pendants et consommateurs pluriquotidiens. Le tout, dans une approche de r\u00e9duction des risques permettant qu\u2019un usager sous m\u00e9thadone puisse avoir acc\u00e8s \u00e0 des seringues propres et que les consommations pendant le traitement soient accept\u00e9es. Dans le cas des bupr\u00e9norphines \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e actuellement propos\u00e9es, elles n\u2019entrent pas dans cette approche globale \u00ab substitution \u2013 RdR \u00bb.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Donc Buvidal et Sixmo, quelle est leur fonction, si ce ne sont pas des MSO ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Je pense qu\u2019il s\u2019agit effectivement d\u2019autre chose. Je dirai qu\u2019ils sont des \u00ab m\u00e9dicaments de substitution aux MSO \u00bb pour ne pas dire des \u00ab m\u00e9dicaments de sevrage des MSO \u00bb s\u2019adressant aux patients sous MSO en phase finale diront beaucoup de ceux avec qui j\u2019ai pu en parler. C\u2019est-\u00e0-dire \u00e0 faible posologie sans consommations r\u00e9cr\u00e9atives d\u2019opio\u00efdes et surtout g\u00ean\u00e9s par la prise quotidienne. Ceci \u00e9tant dit, tous les patients en fin de traitement ne sont pas g\u00ean\u00e9s par la prise quotidienne. Pour beaucoup, c\u2019est un rituel bien ancr\u00e9 et la perspective de supprimer la prise quotidienne de bupr\u00e9norphine ou de m\u00e9thadone peut \u00eatre angoissante.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Donc il y a de la place pour ces m\u00e9dicaments ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Bien s\u00fbr. Il faut que les bupr\u00e9norphines \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e trouvent leur public, constitu\u00e9 de patients qui fr\u00e9quentent surtout les cabinets de m\u00e9decine de ville.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Mais Buvidal et Sixmo sont r\u00e9serv\u00e9 au milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Que faut-il faire pour que les patients \u2018rencontrent\u2019 le produit. Tu ferais quoi \u00e0 la place des laboratoires qui s\u2019occupent de ces m\u00e9dicaments ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Je ferai ce que j\u2019ai fait pour la m\u00e9thadone dans les ann\u00e9es 2000, r\u00e9serv\u00e9e au milieu sp\u00e9cialis\u00e9 mais dont les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes avaient besoin pour leurs patients injecteurs de bupr\u00e9norphine. C\u2019est-\u00e0-dire cr\u00e9er ou renforcer le lien entre la m\u00e9decine de ville et le milieu sp\u00e9cialis\u00e9. Faire en sorte que les m\u00e9decins g\u00e9n\u00e9ralistes qui ont beaucoup de patients en fin de carri\u00e8re de MSO puissent \u00eatre inform\u00e9s de ces nouvelles formes de bupr\u00e9norphine (ce qui n\u2019est pas le cas actuellement), en informer \u00e0 leur tour leurs patients et les adresser \u00e0 un CSAPA ou un service hospitalier pour mettre en place le traitement. Informer les m\u00e9decins des services sp\u00e9cialis\u00e9s est certes une \u00e9tape obligatoire, mais compte-tenu du fait qu\u2019ils suivent moins de 20% des patients sous bupr\u00e9norphine et pas forc\u00e9ment les meilleurs candidats \u00e0 une lib\u00e9ration prolong\u00e9e, il faudra sortir de cette orni\u00e8re.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Tu as eu des \u00e9changes avec des prescripteurs de Buvidal ?<\/strong><\/p>\n\n\n\n Thierry Kin : <\/strong>Oui, comme vous au Flyer je suppose. J\u2019ai rencontr\u00e9 des m\u00e9decins qui ne voyaient pas l\u2019int\u00e9r\u00eat pour leurs patients, encore consommateurs occasionnels. D\u2019autres qui l\u2019avaient propos\u00e9 \u00e0 des patients qui l\u2019ont refus\u00e9. Beaucoup r\u00e9fl\u00e9chissent en \u00e9quipe \u00e0 une utilisation prochaine, notamment en milieu p\u00e9nitentiaire, car la suppression de la d\u00e9livrance quotidienne est un avantage ind\u00e9niable, pour l\u2019institution certes mais aussi pour les patients. L\u2019avenir nous dira assez vite la place de ces formes \u00e0 lib\u00e9ration prolong\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n Mustapha Benslimane : Merci et \u00e0 bient\u00f4t pour une prochaine interview, si tu es disponible.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Bibliographie<\/strong><\/p>\n\n\n\n\n
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