La capsaïcine en patch, non inférieure à la prégabaline… Echec de la prégabaline dans la douleur neuropathique périphérique post-traumatique
La firme Pfizer a annoncé que la prégabaline (Lyrica*, Pfizer) n’avait pas atteint le critère principal d’évaluation dans un essai de phase III mené chez des adultes souffrant d’une douleur neuropathique périphérique chronique post-traumatique, a-t-on appris par une dépêche APM fin novembre 2015. Cette étude menée en double aveugle contre placebo sur 15 semaines avait pour objectif d’évaluer l’effet de la prégabaline sur la réduction moyenne de la douleur à partir des scores douloureux notés quotidiennement par les patients. Le profil de sécurité de la prégabaline observé dans cet essai correspondait à ce qui est déjà connu avec ce médicament.
Les effets indésirables les plus fréquents étaient des vertiges, une somnolence, des nausées et une fatigue. L’étude portait sur 544 patients avec une lésion d’un nerf périphérique consécutive à un traumatisme, comme un accident de la route, une chute, une blessure sportive, ou à une intervention chirurgicale.
La prégabaline est homologuée notamment dans la douleur, en Europe dans une indication large du traitement des douleurs neuropathiques périphériques et centrales chez l’adulte alors qu’aux Etats-Unis, ses indications précises sont la douleur neuropathique associée à une neuropathie périphérique diabétique, une névralgie post-zostérienne et une douleur neuropathique associée à une lésion de la moelle épinière.